Hey !
Il y a encore de cela quelques mois, comme la plupart des femmes je vénérais le shopping. Oui en effet, pour moi le shopping et le make-up sont deux disciplines qui devraient figurer aux Jeux Olympiques ! On ne va pas se mentir, c’est du taf ! 😀
Je prenais beaucoup de plaisir à dégainer ma carte bleue 💳 et faisais taire la voix moralisatrice dans ma tête à l’aide de nombreuses négociations en interne (tiens tiens…encore une croyance limitante cette petite voix…on parlera de celle-ci un autre jour)!
Au fond c’était une vraie partie de plaisir, ça me regonflait à bloc, et étant donné que je suis beaucoup plus une e-shoppeuse qu’une accro des centres commerciaux, l’attente de mes trouvailles emmenait mes émotions à leur paroxysme, semblable à un enfant attendant d’ouvrir ces cadeaux le jour de Noël.
Puis, je ne sais pas, quelque chose a shifté dans mon esprit. Je me suis rendue compte que posséder ces choses me rendait heureuse… et surtout pour un faible laps de temps. La petite picouse d’endorphine quoi !
J’ai médité alors sur ces faits… Et je me suis mise à rire de ce jeu navrant de la vie en me rappelant cette citation (apparemment elle vient du film « Fight Club », Merci David Fincher !) :
“Nous achetons des choses dont nous n’avons pas besoin avec de l’argent que nous n’avons pas pour impressionner des gens que nous n’aimons pas.”
Bon dans l’exemple, je n’ai pas acheté des passifs à crédit, mais des passifs avec mon revenu actif (Y a-t-il des enfants de Robert Kiyosaki dans la salle ? Pour ceux qui ne le connaissent pas je vous invite à lire son best-seller Père riche, père pauvre pour comprendre ce que sont des passifs ainsi que des actifs)
Bref je me perds, j’aime blablater je n’y peux rien, c’est plus fort que moi ! C’est obligé un jour je serai payée à parler ! Et ce jour sera le plus beau de ma vie !
Donc, pourquoi surconsommons-nous ? Pourquoi tous ces achats ? Je me suis alors rendu compte d’une belle pépite de croyance bien enfouie, au chaud et intouchable : Je suis unworthy, je n’ai pas de valeur. Ma valeur est simplement indexée sur mes possessions, et plus je possède plus j’ai l’impression que ma valeur augmente également. Je peux ensuite impressionner ces gens qui s’en foutent royalement de ma gueule en leur démontrant que j’existe.
A contrario si je perds tout ça, bah à vrai dire je ne suis qu’une salle merde qui ne vaut rien.
Ça fait mal n’est-ce pas ? Comprendre qu’inconsciemment je ne me trouve aucune valeur et savoir que tout dépendra toujours de mes résultats extérieurs !
C’est d’ailleurs alors qu’on se rend compte que le complexe d’infériorité et de supériorité sont les mêmes. En effet, l’un sent qu’il n’a aucune valeur, alors que l’autre à sans cesse le besoin de la prouver !
J’ai alors réalisé que tout ce à quoi je croyais était un mensonge. J’ai de la valeur peu importe l’extérieure, et c’est d’ailleurs moi qui la définie. Je n’ai nullement besoin d’un sac de créateur, ou d’une belle voiture pour démontrer de quoi je suis capable. Qui peut réellement me dire quand ma valeur commence et quand ma valeur se termine ? Ça veut dire quoi ? Que j’ai un prix ? Que ma vie à un prix ?
Ne vous méprenez pas ! Je ne dis pas que l’argent c’est mal, qu’il ne faut pas se faire plaisir ! Au contraire, je défends également le matériel et je pense qu’en tant qu’êtres humains nous devons en profiter à notre guise, car notre temps est tellement limité sur cette Terre. (L’argent sera également bien sûr un sujet abordé plus tard). Mais nous ne devons pas laisser les choses, les évènements nous définir, car nous sommes bien plus que ça ! Ça s’appelle se comprimer ça ! Et on laisse alors les choses et les évènements nous posséder. Nous ne sommes plus les maîtres, mais nous devenons des esclaves !
Que vous ayez atteint ou non le niveau de succès dont vous aspirez, rappelez-vous toujours que vous êtes des êtres importants, avec une valeur inestimable. Et peu importe les résultats que vous obtenez, ils ne sont en rien le témoignage de votre valeur, mais la démonstration de la maîtrise du pouvoir qui sommeille en chacun.
Aimez-vous. Estimez-vous. Ayez confiance en vous. Vous le valez bien.
With Love and Light
Audrey
Les enfants de Robert Kiosaky, levez la main!
Présente!
J’aime ta façon de voir les choses, mais il y a autre coté à prendre en compte d’après moi: effectivement, les objets que l’on achète ne sont en aucune façon un moyen de nous définir ou de nous apporter une quelconque valeur, mais il y a un autre pendant au fait d’acheter ou pas, de savoir se faire des cadeaux ou pas..c’est l’estime que l’on se porte.
En effet, quelle estime ai-je pour moi si je m’interdis plus, beaucoup plus que je ne m’autorise à me faire plaisir et à m’offrir des choses? Non pas pour le paraitre, mais simplement parce qu’en fait avoir de l’estime pour soi c’est aussi etre capable de se faire plaisir sans culpabiliser et encore moins avec ce fameux « t’es sûre que je le « mérite »? », ou « t’es sûre que c’est bien utile? ».
Ce sont des croyances héritées de ma famille que j’ai portées longtemps et que, petit à petit je mets un point d’honneur à dissiper.
Le fameux héritage dans lequel nous avons tous à faire un tri…
A bientôt Audrey
Magali
Ahhh je suis contente de trouver une enfant de Kiyosaki ici ! Ça me touche énormément, car le même génome nous lie 😉 .
J’aime beaucoup également les points que tu abordes dans le développement de ta pensé Magali, et je suis entièrement d’accord avec toi. C’est assez drôle d’observer la manifestation des croyances au niveau de chaque individu. Notamment au niveau de l’estime de soi (donc de la valeur personnelle). L’un reste dans la démonstration et l’autre au contraire ne se le permet pas. Ce qui pour moi reste lié au même complexe.
Je te remercie également pour tes éclairages, qui j’espère, en aideront d’autres.
With Love and Light